Ce policy brief décrit comment les transformations successives du modèle de couverture sanitaire tunisien affectent la consécration du droit à la santé d’une façon juste et équitable.
Pour envisager une analyse renouvelée des politiques publiques en la matière, le texte propose d’adopter une approche centrée sur les droits, la consolidation du rôle de la CNAM dans la socialisation du risque et la refonte du système de financement de la santé.
Malgré le développement de la décentralisation à travers les collectivités locales et l’élargissement de leurs pouvoirs, le cadre juridique pour la gestion des catastrophes naturelles reste incompatible avec ces mesures et demeure centralisé, et doit être revu conformément au code des collectivités locales afin de rendre efficace son rôle dans la gestion des catastrophes naturelles.
Il semble que le projet de construction par la base incarne le changement souhaité par Kais Saied. S’il ne l’a plus mentionné depuis son investiture, le président en a brièvement parlé lors de sa campagne électorale, sans pour autant susciter de réactions de la part de la sphère politique et intellectuelle. Cela s’explique principalement par le fait que cette dernière pratique la politique de l’autruche, ignorant la possibilité qu’un tel projet puisse être mise en œuvre. C’est peut-être ce qui a poussé plusieurs personnes à soutenir Kais Saied, considérant qu’il est incapable de changer les règles du jeu politique ; la scène politique étant monopolisée par certains partis qui convergent et divergent selon leurs positions et leurs intérêts.
“Le droit à la culture est garanti.
La liberté de création est garantie. L’État encourage la créativité culturelle et soutient la culture nationale dans son enracinement, sa diversité et son renouvellement, en vue de consacrer les valeurs de tolérance, de rejet de la violence, d’ouverture sur les différentes cultures et de dialogue entre les civilisations.”
Article 42 de la constitution tunisienne.
Les politiques publiques se focalisant sur la santé mentale n’ont pas su capter les disparités socio-économiques et leur poids sur le fonctionnement social et psychologique qui est indéniablement problématique. Dans ce sens, des pistes sont à explorer : Comment qualifier le contexte actuel à un niveau psycho-social? Comment prendre en considération les besoins psychologiques de la population la plus démunie socio-économiquement ? Quelles sont les actions possibles afin de faciliter l’accessibilité et la continuité de soins psychologiques inclusifs pour les populations en situation de précarité socio-économique?