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Résumé exécutif

Les zones humides sont des milieux qui rendent des services écosystémiques importants aux sociétés humaines. Elles sont constamment menacées par les activités humaines et plusieurs actions visent à les préserver. Or ces actions menées demeurent disparates, manquent substantiellement de médiatisation, de coordination et de focus. D’où l’urgence d’un plan d’action entièrement dédié aux zones humides qui tienne compte de l’urgence climatique et du déclin de la biodiversité

Introduction

Lors du sommet de l’ONU sur la biodiversité COP 15 qui s’est tenu en décembre 2022 à Montréal, au Canada, les défenseurs des zones humides se sont mobilisés pour rappeler l’importance de ces écosystèmes et leur rôle crucial dans la conservation de meilleures conditions de vie – et de survie- pour les humains et les non-humains. “Bien qu’elles ne représentent aujourd’hui qu’environ 6 % de la surface de la Terre, la diversité de la vie entretenue par les zones humides est disproportionnellement élevée, avec environ 40 % de toutes les espèces végétales et animales connues vivant ou se reproduisant dans les eaux intérieures”, a tenu à rappeler Wetlands International, une organisation non gouvernementale internationale qui milite pour la conservation et la restauration des zones humides[1].

Selon cette organisation qui fédère plus de 300 militants autour du globe, les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus dégradés avec plus de 80 % leurs surfaces perdues, contre 70 % de la surface terrestre transformée et 60 % des océans touchés. Cette dégradation de l’écosystème est associée à un déclin en moyenne de 83 % des populations d’espèces d’eau douce depuis 1970, contre 36 % d’espèces marines et 38 % des espèces animales et végétales terrestres[2].

Les zones humides tunisiennes ne s’écartent pas de cette tendance globale. Contre vents et marées, contre les menaces naturelles et anthropiques, elles continuent de résister tout en rendant des services inestimables aux humains. 

Des écosystèmes sous pression

Sebkhet Sijoumi illustre à elle seule toutes les pressions naturelles et anthropiques subies par les zones humides. Souvent, quand elle défraye la chronique, ce n’est pas pour parler des services qu’elle rend, mais plutôt pour servir de carte électorale aux politiciens promettant de l’assainir et de la transformer en un pôle touristique[3]. 

Situé au centre du Grand Tunis, le site a vu régresser sa surface au fil des années, passant de 3500 hectares à 2600 hectares[4]. L’urbanisme anarchique, le déversement des déchets ménagers et industriels solides et liquides, ou encore le braconnage des oiseaux migrateurs sont parmi les problèmes que le gouvernement dit vouloir résoudre à travers un projet d’aménagement promu depuis 2015 par l’Instance générale du Partenariat Public Privé (IGPPP), relevant de la Présidence du gouvernement[5].  

Les défenseurs de la nature et les associations écologiques se sont toutefois opposées au projet estimant qu’il promeut le béton aux dépens du vivant. Ils ont notamment dénoncé l’intention d’approfondir la lagune[6] ce qui pourrait compromettre l’habitat des oiseaux migrateurs comme les flamants roses et les canards souchet[7]. Ils défendaient ainsi l’un des principaux services assurés par les zones humides. 

En 2005, l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire[8] attribuait aux écosystèmes quatre catégories de services : les services d’approvisionnement, les services de régulation, les services socioculturels et les services de soutien.

Types de services des Zones Humides

Les zones humides, qu’elles soient côtières, terrestres ou artificielles, et quels que soient leur étendue ou le climat où elles se trouvent assurent l’ensemble de ces types de services. 

Les services d’approvisionnement englobent, l’eau douce, le sel, la nourriture, les plantes à usage artisanal, les combustibles ou encore les matériaux de construction. Le lac du barrage de Sidi Salem à titre d’exemple est la source de subsistance de dizaines de pêcheurs de la région, comme l’a bien documenté “Un autre regard sur Medjerda”, un film tourné en 2017 par les jeunes écologistes de l’association tunisienne Exploralis[9]. Toutefois, ce service se trouve menacé à cause de la pollution qui étouffe le principal cours d’eau du pays. Depuis la frontière algérienne, jusqu’au golfe de Tunis, le Medjerda est la cible d’agressions tous azimuts, et sert de dépotoir aux déchets.  Dans un rapport de mission publié en 2014, la Cour des comptes a dévoilé que 37% seulement des communes urbaines bénéficient de services d’assainissement et que ce taux ne dépassait pas 10%[10] dans les zones rurales. Selon le même rapport, plus de 76 millions de mètres cubes d’eaux usées non traitées ont été déversés en 2011 dans le milieu naturel; la mer, et les cours d’eau, surtout dans la vallée du Medjerda et le golfe de Tunis.

Les services de régulation englobent l’apport des zones humides dans la régulation du climat, du cycle de l’eau, l’atténuation de la pollution à travers l’épuration naturelle et la prévention d’événements naturels exceptionnels et extrêmes. Le 22 septembre 2018, des pluies subites et torrentielles se sont déversées sur le gouvernorat de Nabeul provoquant des inondations importantes. Six personnes ont perdu la vie et une mission gouvernementale appuyée par la Banque Mondiale, les Nations Unies et l’Union européenne a estimé les dommages et pertes, tous secteurs confondus, à 299 millions de dinars. Le rapport d’évaluation de cette mission évoque des dégâts considérables sur tout le réseau hydrographique de la région. Toutefois, “les cordons des sebkhat (lagunes) côtières de Maamoura et Tazerka n’ont pas  présenté de dégâts apparents”, ce qui illustre le pouvoir de drainage de ces zones humides[11]. Avec les changements climatiques et la récurrence du phénomène des pluies torrentielles et subites, le risque des inondations se confirme d’année en année. Les zones humides, avec leur effet drainant, se présentent donc comme un atout de défense naturelle pour les zones urbaines adjacentes. Les compromettre exposerait donc la population au danger de plus d’inondations et autres glissements de terrain.

Les services culturels et sociaux. Il s’agit souvent d’un patrimoine immatériel que les populations riveraines développent en s’adaptant aux conditions hydrographiques et aux ressources naturelles disponibles. Les Charfias; ces pêcheries fixes, développées par les pêcheurs des îles de Kerkennah, ont été inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel de l’humanité, en 2020[12], illustrant ainsi la richesse culturelle résultant de l’interaction entre les humains et la nature des zones humides. La zone humide de Ain Dhehab à Siliana est un autre site d’où jaillit une richesse culturelle exceptionnelle. Avec sa grotte, sa source, ses trois kilomètres de sentiers souterrains, le site est devenu un haut-lieu de spéléologie[13]. Ce potentiel est souvent négligé par les autorités. Le tourisme écologique et durable peine à percer dans un pays qui a consacré depuis plus de six décennies un tourisme balnéaire de masse, qui promeut essentiellement les plages immaculées et les complexes touristiques bétonnés[14].

Les services de soutien regroupent les autres fonctions assurées par les écosystèmes, comme la formation des sols et la biodiversité de la faune et de la flore. L’Association Les Amis des Oiseaux, par exemple, montre sur son site la richesse ornithologique[15] dont regorgent des zones humides comme sebkhet Soliman, la lagune de Maâmoura ou le lac sud de Tunis. Les ornithologues de l’association sont toutefois préoccupés par la régression de la richesse des zones qu’ils observent.

Cadre national et engagements internationaux : écarts et divergences

Un cadre juridique national faible 

Selon l’Article 224 du Code forestier[16], “les zones humides sont des étendues de lacs, de sebkhas, de marais, de fagnes, de tourbières, ou d’eau naturelles ou artificielles, permanentes, ou temporaires où l’eau est statique ou courante, douce, saumâtre ou salée y compris les rivages fréquentés par les oiseaux d’eau.” 

Le long Code (composé de 232 Articles en plus de ses arrêtés d’application) consacre deux autres articles uniquement aux zones humides. L’Article 225 attribue la protection de la flore et de la faune sauvages des zones humides à l’exception de la faune piscicole au ministère chargé des forêts, en l’occurrence le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. En plus de l’interdiction de la pollution des zones humides, l’Article 226, proscrit le comblement ou l’assèchement d’une zone humide sauf pour des raisons impérieuses d’intérêt national et après l’avis conforme du ministre chargé des forêts[17]. 

Des engagements internationaux mal-en-point : 

La convention Ramsar

La Tunisie a par ailleurs adhéré en 1981 à la convention internationale relative aux zones humides particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides ou convention Ramsar[18] . Le gouvernement tunisien a depuis inscrit 42 sites sur la Liste des zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar[19]). Ces sites couvrent au total une superficie de 844,685 hectares[20].

La convention Ramsar engage, selon son texte, les signataires, en l’occurrence la Tunisie, “à tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d’aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » de ces milieux”. La convention encourage également les pays-parties à inscrire des sites sur la liste Ramsar afin de promouvoir leur conservation[21]. 

L’examen des dates d’inscription des sites tunisiens sur la liste Ramsar montre un engagement fluctuant et lacunaire. Après l’inscription , il y a 42 ans, du lac d’Ichkeul , la Tunisie a attendu 27 ans pour inscrire une série de 19 sites. L’année 2012 connaîtra l’ajout de 17 sites. Depuis, les inscriptions trainent et cinq sites seulement on rejoint la liste[22]. 

Le rapport national que le gouvernement devait soumettre à la 14e Session de la Conférence des Parties contractantes qui s’est tenu en Chine en 2021 est introuvable sur le site de la convention, mais le rapport national soumis à la COP 13 en 2018[23]  évoque cinq grandes difficultés à appliquer la convention Ramsar : 

1- La difficile actualisation de l’inventaire des zones humides pour enrichir la typologie et la caractériser. 

2- La lente mise en œuvre des plans de gestion des sites Ramsar déjà existants avec un système de suivi évaluation.

3- L’insuffisance des ressources humaines et financières pour l’aménagement des zones humides. 

4- La faible coordination entre les différents acteurs intervenants dans les zones humides ; 

5- Le manque de mécanisme de coordination. 

La Convention sur la diversité biologique 

La Convention sur la diversité biologique (CDB)[24] est un autre cadre international qui devrait protéger les zones humides. En la ratifiant en 1993 , la Tunisie s’est engagée à œuvrer à la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, y compris dans les zones humides, et au partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

Le rapport national sur l’application de la Convention sur la diversité biologique[25] montre que la Tunisie, comme la majorité des pays du monde, est loin en deçà des objectifs d’Aichi pour la biodiversité.

Adoptés par les Parties à la Convention sur la diversité biologique en octobre 2010 pour structurer un plan stratégique mondial pour la diversité biologique couvrant la décennie 2011-2020, ces objectifs, au nombre de 20, devraient fédérer les efforts des pays membres autour de cinq buts stratégiques[26] : 

But stratégique A : Gérer les causes sous-jacentes de la perte de diversité biologique en intégrant la diversité biologique dans l’ensemble du gouvernement et de la société.

But stratégique B: Réduire les pressions directes exercées sur la diversité biologique et encourager l’utilisation durable

But stratégique C : Améliorer l’état de la diversité biologique en sauvegardant les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique

But stratégique D : Renforcer les avantages retirés pour tous de la diversité biologique et des services fournis par les écosystèmes

But stratégique E : Renforcer la mise en œuvre au moyen d’une planification participative, de la gestion des connaissances et du renforcement des capacités

Ce rapport soumis à la COP de la Convention sur la diversité biologique évoque lui aussi de nombreux obstacles à la réalisation de ces but stratégiques, comme la dégradation et la fragmentation des habitats de tous types, y compris des forêts, des zones humides et des réseaux d’oueds : continuent à être fragmentés et dégradés à cause d’aménagements divers (urbains, hydrauliques, agricoles etc.).

Préserver et restaurer; quelles pistes d’action?

Tout en déplorant l’absence d’objectifs précis et quantifiables dans les stratégies et plans d’action de 1998 jusqu’à 2018, le même document évoque une nouvelle stratégie 2018-2030, basée sur des objectifs nationaux précis favorisant l’évaluation continue de mise en œuvre. Cette stratégie SPANB (Stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité)  publiée en novembre 2017 par le ministère de l’environnement consacre de multiples objectifs ambitieux pour la protection des zones humides et parle d’actions concrètes[27].

D’ici 2030, tous les habitats dégradés dans les zones humides côtières et terrestres, y compris les lagunes et les sebkhas, sont restaurés et mieux conservés ;  D’ici 2030, la pêche illicite est réduite ;  D’ici 2030 les impacts des espèces exotiques envahissantes sur la biodiversité sont maîtrisés et réduits[28].

Ce sont des objectifs que les SPANB se sont fixés pour les zones humides. Le document a également consacré aux zones humides tout un sous-programme prévoyant, entre autres, l’amélioration des connaissances de la biodiversité ou  encore la mise en place d’un réseau national de ces zones.

L’examen des documents officiels traitant des zones humides, montre l’existence d’actions et de politiques en faveur de ces écosystèmes. Les rapports nationaux soumis à la convention Ramsar et à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité contiennent eux aussi des recommandations diverses en faveur de zones humides.

Toutefois, ces actions et recommandations demeurent éparpillées, et les zones humides sont souvent traitées en accessoire ou en appendice à d’autres thèmes et secteurs comme l’aménagement urbain, l’eau, la biodiversité , la chasse et la pêche.

Les rapports ne reflètent pas non plus l’urgence de la situation et ne rendent pas compte de la difficulté extrême et du coût élevé de la restauration d’une zone humide dégradée ou perdue. Une meilleure communication autour de ces rapports s’impose donc, que ce soit entre les divers ministères et administrations impliqués ou dans des forums plus larges réussissant les activistes, les scientifiques et les citoyens.

Même si la flore et les eaux des zones humides les mettent sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, les pressions qu’elles subissent devrait les situer plutôt dans le champ d’action du ministère chargé de la protection de l’Environnement comme c’est le cas pour le Canada, où le ministère de l’Environnement et du Changement climatique mène et coordonne les actions de préservation et de restauration[29]. 

Chacun de ces groupes de services représente un important axe de communication permettant aux médias de susciter le débat sur les zones humides, en cultivant l’intérêt du public, en interrogeant les législations en vigueur et en interrogeant les autorités responsables.

L’emplacement des zones humides souvent au bout des chaînes d’oueds et de cours d’eau implique une action urgente pour limiter les pollutions liquides. Classée 44ème au monde dans le domaine du traitement des eaux usées en 2020, selon la plateforme Arkam[30], la Tunisie devrait améliorer son classement, en propulsant l’assainissement en tête des priorités environnementales.

Recommandations

Pouvoir Législatif

  • Révision et mise à jour des lois liées à l’environnement afin de les aligner aux derniers développements juridiques internationaux en matière de climat et de biodiversité
  • Focus particulier sur la thématique des zones humides de la part de la commission parlementaire chargée des questions environnementales (programmation de visites de terrain, documentation, consultations d’experts et d’activistes, etc.)
  • La prise en considération de l’importance des zones humides et de leurs services lors des débats parlementaires éventuels autour du nouveau Code des eaux. Ainsi, les législateurs doivent faire valoir la responsabilité des entreprises et des individus envers la nature et les systèmes hydrographiques et proscrire toute forme de pollution.
  • Former les députés (particulièrement ceux de la commission chargée des affaires environnementales, mais non exclusivement) à la définition et mécanismes des zones humides.

Ministère de l’Environnement

  • Compilation de tous les projets de gestion, aménagement, ou restauration des zones humides et toutes les actions et programmes en faveur de ces zones
  • Centralisation de toutes les recommandations déjà formulées pour la conservation et la restauration des zones humides.
  • Mise en place des programmes d’inventaires de la biodiversité dans les zones humides. Des efforts d’inventorisation louables sont menés par les groupes écologistes et par des associations, mais c’est le gouvernement qui doit prendre en charge une telle entreprise. Envisager des collaborations avec les universitaires, les scientifiques.et les instances internationales telles que l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN)

Ministère de l’Enseignement supérieur

  • Création d’un laboratoire ou d’un établissement de recherche scientifique entièrement dédié aux zones humides, sur le modèle de l’Institut des régions arides de Médenine. Cette institution aura pour missions la formation techniciens et chercheurs spécialisés en restauration des zones humides, la participation à la vulgarisation et à l’encadrement technique des plans de gestion des milieux humides, la réalisation d’études de projets de développement intégré et la coordination des activités et travaux de divers organismes intervenant à quelques titres que ce soit dans les zones humides.
  • Intégration de modèles dédiées aux zones humides et aux changements climatiques dans les cursus des établissements de recherche agronomique

Ministère de l’Agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques

  • Renforcement du comité de Gestion Ramsar : Actuellement présidé par le représentant de la direction générale des forêts, relevant du ministère de l’Agriculture, le comité gagnera en efficacité si le ministère de l’Environnement, qui est plus impliqué sur les dossiers du changement climatique et de la biodiversité est également présent à la direction.

Ministère en charge de la coopération internationale

  • Mise en place d’une stratégie proactive de financement des projets de conservation ou de restauration des zones humides, où les autorités prennent le lead, et collaborent davantage avec les fonds de la coopération internationale. 

Agences de développement des médias nationales et internationales (CAPJC,CFI, Deutsche Welle, BBC Media Action, Thomson Reuters Foundation, etc.)

  • Promotion de la couverture médiatique des zones humides et des questions liées à la biodiversité, à l’écologie et aux droits de la nature, à travers des programmes de formation et des compétitions pour motiver les journalistes. Les programmes de formation sont à concevoir étroitement avec des contributeurs de la société civile travaillant sur le terrain. 
  • Collaboration avec l’institut de presse et des sciences de l’information et les écoles privées de journalisme d’une part, et avec les associations écologistes de l’autre, pour inclure les thèmes écologiques y compris les zones humides dans les cursus.

Associations de la société civile

  • Consolidation des réseaux déjà mis en place, comme le réseau des associations pour les zones humides TUNWET en fédérant davantage d’associations autour de la cause de conservation et de restauration des écosystèmes
  • Recherche active de fonds disponibles comme les financements du Groupe de travail du fonds multi-bailleurs pour les écosystèmes en danger critique[31].
  • Amélioration de la communication et collaborations actives avec des partenaires stratégiques comme les journalistes et les réalisateurs des documentaires.

[1]  Wetlands International at CBD COP15 https://www.wetlands.org/cbd-cop15/  [2] Idem. [3] Ghannouchi promet de transformer Sebket Sijoumi… en lac Léman, Kapitalis, 2017 [4]  سبخة السيجومي نظام بيئي مهدد في قلب العاصمة تونس France 24,, 2021 [5]  Fiche du projet de développement de Sebkhet Sijoumi, Instance Générale des Partenariats Public-Privé (IGPPP), 2018 [6]  Tunisie : la lagune de Sijoumi et sa faune menacées, Arkam, 2022 [7] A Tunis, un projet d’aménagement de la lagune inquiète les défenseurs de l’environnement, Le Monde, 2021 [8]  Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) https://www.millenniumassessment.org/fr/index.html [9]  Another look at the Medjerda, Exploralis, 2017  https://www.youtube.com/watch?v=5LjvRrTkBRU [10] Eau : Sécheresse, Coupures, Pénurie, En Attendant Le Gaz De Schiste!,Hafawa Rebhi, 2016 [11]  TUNISIE – ANALYSE DES BESOINS SUITE AUX INONDATIONS AU CAP BON [12]  La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah, UNESCO, 2020 https://ich.unesco.org/fr/RL/la-pche-la-charfiya-aux-les-kerkennah-01566 [13]  Grotte Aïn Dhab, GEO, 2021 https://communaute.geo.fr/photo/1455755-grotte-ain-dhab [14] Le tourisme tunisien avant et après la Covid-19, Mohamed Hellal, 2021 [15]  Mini-guide des oiseaux du lac sud de Tunis, Association Les amis des oiseaux, 2017 http://www.aao-birdlife.tn/lac-sud-de-tunis/mini-guide-oiseaux [16]  Code Forestier tunisien https://www.droit-afrique.com/upload/doc/tunisie/Tunisie-Code-2010-forestier.pdf [17] Ibid. [18] Tunisie, Ramsar, La Convention sur les zones humides [19] Ibid. [20] Ibid.[21]  Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, 1971[22] Services d’information sur les sites Ramsar [23]RAPPORT NATIONAL SUR L’APPLICATION DE LA CONVENTION DE RAMSARS,2018 [24] Nations Unies, Collections des traités, Convention sur la diversité biologique [25] Texte de la Convention sur la diversité biologique, Nations Unies, 2010, https://www.cbd.int/convention/text/ [26]  Objectifs d’Aichi pour la biodiversité https://www.cbd.int/sp/targets/#GoalE [27]  Stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité 2018-2030, page 15, https://www.cbd.int/doc/world/tn/tn-nbsap-oth-fr.pdf [28] Ibid.[29]  La rapport national canadien à la COP14 de la convention Ramsar https://ramsar.org/sites/default/files/documents/library/cop14nr_canada_e.pdf [30] Rang de la Tunisie dans le monde en Traitement des eaux usées en 2020, Arkam, 2023 [31] OUR PLANET’S FUTURE DEPENDS ON BIODIVERSITY, The Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF), https://www.cepf.net

Références bibliographiques
Le contributeur

Hafawa Rebhi

Journaliste spécialisée dans les politiques publiques

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