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Ce policy brief a été rédigé en collaboration avec Rosa Luxemburg Stiftung et OSAE

Contexte et introduction générale:

L’alimentation est indéniablement un enjeu primordial pour l’humanité et sa survie . L’Homme a constamment cherché à se nourrir et assurer sa subsistance en cultivant une multitude de fruits et légumes et en les adaptant progressivement à sa consommation mettant en place ainsi la science la plus ancienne jamais connue.

En effet cette dernière s’est développée avec le temps et l’Homme et surtout avec la croissance démographique mondiale. Cette évolution était basée sur des moyens de production et leur mise à disposition pour les producteurs d’alimentation. Dans ce sens et dans les années 40 du vingtième siècle l’humanité a connu la “révolution verte » qui s’est développée dans des pays comme le Mexique et l’inde[1] dans le but d’optimiser la production agricole en se focalisant sur son intensification à travers la sélection des variétés à haut rendement, le développement des intrants agricoles et l’introduction et le perfectionnement de l’irrigation. Les pays du Sud ont particulièrement été affectés par cette étape puisqu’ils étaient classifiés en tant que pays en sous développement et leur population souffrant de malnutrition. 

En Tunisie et dans la région nord-africaine, la modernisation de l’agriculture a commencé à voir le jour avec les premières décennies de la colonisation française qui a eu la mainmise sur les ressources tunisiennes et s’est particulièrement concentrée sur la production agricole locale et son exportation vers la France et le marché mondial[2].

Cette modernisation a progressivement commencé par la dépossession foncière et des ressources hydriques et en s’accaparant les outils de production des paysans et paysannes focalisant ainsi ses efforts pour intensifier cette agriculture. Dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, ce nouveau mode de production a marqué l’une des premières étapes majeures de la dépossession et de la création de la dépendance pour la paysannerie qui avait la responsabilité de la production agricole et de l’alimentation de la population du pays. Même  après l’indépendance, l’Etat  Tunisien a reproduit les même pratiques et s’est octroyé le droit de déposséder les paysannes et paysans encore une fois de leur moyens de production et a encouragé  l’investissement agricole par le biais des  capitaux tunisiens argumentant que le l’investissement pourrait  être plus prospère économiquement et plus productif que les paysans et leur modes de production “arriérés” et  insuffisants pour nourrir la population[3]. 

 Ce document va  étudier de plus près comment l’introduction de ces semences a modifié  le système de production en se penchant sur le contraste entre “sécurité alimentaire” et “souveraineté alimentaire” et quels effets ce système  a eu sur les structures sociales surtout dans le milieux agraires et comment il a contribué à l’éradication des paysan.nes, leur pratiques et le savoir-faire local autour des semences paysannes instaurant ainsi leur  dépendance progressive au nouveau système de production.

Entre Sécurité et souveraineté alimentaire; le shift du modèle de production:

Le système alimentaire mondiale et son évolution:

L’accumulation par dépossession et la création de dépendance riment ensemble quand on parle des moyens de production des peuples et communautés du Sud.

 Ces communautés ont, depuis les premières vagues de colonisation et d’esclavagisme[4], étaient l’objet de subordination et de dépossession dont les formes se sont développées avec le développement du capitalisme du côté Nord du monde. Ces mécanismes de dépossession et création de dépendance ont été perfectionnés et ont pris de nouvelles formes surtout dans la période suivant la deuxième guerre mondiale ou les centres impérialistes, de par leur accumulation de capital dans la période coloniale, se sont encore rués sur les ressources du Sud global[5].

L’agriculture a toujours été un point déterminant dans ces périodes et jusqu’à aujourd’hui et a évolué parallèlement sous la forme des différents “food regime” qui selon Bush et Martinello (2017) est un cadre analytique enraciné dans une analyse historique de l’agriculture commerciale qui a été inextricablement liée à la formation de l’État en Europe et aux États-Unis”[6]. L’année 1973 a marqué un nouveau “Food regime” ou “Food System” ou le troisième Système alimentaire désigné par Bush et Martinello (2017) comme étant “Fin du développementalisme, accumulation par dépossession”  caractérisé par plusieurs points : “Inflation des prix des céréales dans les années 70 et 2005–08 / Concurrence accrue dans le secteur agricole / Nouveaux intrants /  Fin de la guerre froide qui signale la fin du rôle stratégique de l’aide alimentaire / et à la fin Libéralisation des échanges et donc pouvoir accru du secteur agroalimentaire et introduction du concept de sécurité alimentaire des ménages”[7]. Ainsi la notion de “Sécurité alimentaire” a été adoptée comme l’orientation mondiale vis à vis de l’alimentation et donc du modèle de production agricole qui est ainsi devenu partie intégrante du commerce international et donc du marché mondial qui régit son évolution ses prix et sa distribution. Cette notion de sécurité se définit ainsi, selon la Banque Mondiale : “ la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active”[8]. Partout dans le monde, cette notion fut adoptée et des politiques adéquates ont été mises en place afin de l’intégrer, nombreuses critiques ont été adressées à cette nouvelle orientation en rapport avec la question de dépendance à l’égard des importations, la fluctuation du marché mondial  et la non capacités des pays déjà dépendants et endettés (la plupart des pays du Sud global) à fournir une alimentation saine suffisante  à leurs populations[9].

Le système alimentaire en Tunisie: contexte et transformation:

La Tunisie, comme dans la plupart des pays du Sud, a dû revoir ses politiques internes et s’adapter à l’orientation politique mondiale en termes de système alimentaire. Ainsi vers la fin des années 80, le pouvoir en place a commencé à mettre en place les bases de ce shift. 

La politique de libéralisation de l’économie tunisienne et du secteur agricole a été décidée par l’Etat tunisien sur plusieurs étapes, poussée par les impositions de la Banque Mondiale et le FMI[10]. Cette libéralisation de l’économie fut matérialisée par la signature du Plan d’Ajustement Structurel en 1986. 

Pour le secteur agricole, un programme d’ajustement structurel de l’agriculture a été  mis en place et ceci dans le but d’industrialiser   ce secteur et de le relancer en encourageant la politique d’investissement par la limitation de l’intervention de l’État dans ce secteur[11]. À la suite de cette politique de libéralisation du secteur, les semences hybrides furent petit à petit injectées dans le secteur agricole avec la libéralisation de l’import des intrants agricoles. Dans cette période et dans un contexte postcolonial où l’État  et le peuple vivaient une période difficile, toute forme d’aide était acceptée et encouragée . Ainsi les agriculteurs se sont initiés à l’utilisation de ce genre de semences assez performantes en termes de rendement afin de s’adapter aux conditions politiques et législatives nouvellement adoptées.

La transformation agraire à travers les semences en Tunisie: entre agriculture vivrière et enjeux du marché:

“La réduction des subventions à la production, la libéralisation des prix agricoles et la réorganisation du système de crédit, en bouleversant les conditions de l’activité agricole, ont eu d’importantes répercussions sur les modes d’existence des ménages ruraux.” Ainsi décrit Alia Gana dans son livre “Restructurations agricoles en Tunisie : adaptations et différenciation” [12]. Cette nouvelle orientation a directement créé une transformation des structures sociales productrices qui était autrefois constituée essentiellement de la paysannerie s’occupant  d’alimenter  le marché local  en se reposant sur ses propres moyens de production. 

Avec l’introduction des semences hybrides, les paysannes et paysans ont petit à petit perdu leur semences paysannes qu’ils/elles se transmettent de génération en génération et ont aussi perdu le savoir-faire local  qui leur permettaient de sélectionner, de reproduire et de conserver ces semences pour les années qui viennent. Utilisant ainsi les semences hybrides, la paysannerie découvre graduellement que ces semences ne sont pas adaptées aux conditions climatiques en Tunisie et qu’elles doivent recevoir des soins particuliers. Commençant par l’irrigation, les petits agriculteurs ne peuvent plus semer et cultiver en pluviale et dépendent presque uniquement sur l’irrigation[13]. Une charge de plus qui s’ajoute au coût de production de leur agriculture qui augmente encore plus par l’ajout de nouveaux intrants comme les produits phytosanitaires afin de protéger leurs plantations qui ne peuvent pas s’adapter à la faune locale et aux différents ravageurs endémiques. Ces produits représentent une charge importante pour les petits agriculteurs et réduisent considérablement leur marge de gain. Aux produits phytosanitaires, à l’irrigation et aux coûts d’achats des semences s’ajoutent aussi les engrais qui deviennent essentiels afin de pouvoir faire pousser ses semences sans lesquelles elles perdent leurs productivités.  Dans ce nouveau contexte de production, la force agricole productive dans le pays commence à subir  les effets des politiques libérales qui ouvrent le secteur  au  marché mondial  et qui retirent progressivement l’intervention de l’Etat qui était autrefois responsable de la régulation du marché interne et aussi de la subvention et de l’aide des petits producteurs afin d’assurer une production suffisante à sa population.

Ces nombreux changements ont progressivement mis les paysannes et paysans dans une situation de dépendance aux fournisseurs de semences, de produits phytosanitaires et d’autres intrants comme les engrais.  Cette dépendance se transforme avec les saisons en endettement vu que la paysannerie est moins compétitive face à ce nouveaux marché et n’arrive plus à faire du bénéfice à travers son activité. Ainsi cette tranche sociale productive, en devenant endettée , commence à abandonner l’activité agricole et à céder leurs terrains agricoles aux investisseurs qui de l’autre côté ont les moyens et le capital financier nécessaire pour être compétitifs et faire du gain de l’agriculture[14]. Dépourvue de son  activité ancestrale  et de ses moyens de productions, cette force productive se retrouve avec deux choix pour garantir sa subsistance :  migrer vers la ville la plus proche et à la recherche d’un emploi  ou  se retrouver prolétarisée dans son propre terrain agricole qu’elle a dû  vendre  pour payer ses  dettes[15].

Ce phénomène d’exode rural concerne généralement les hommes, laissant ainsi  les femmes seules au  foyer pour  subvenir aux charges quotidiennes.   Cette exode masculine a provoqué ainsi le phénomène de la  “féminisation” du travail agricole. La main-d’œuvre disponible dans les régions rurales est principalement constituée de femmes qui travaillent dans des conditions inhumaines. Elles font face à l’absence de rémunération décente, de protection sociale et d’assurance, se retrouvant ainsi livrées à elles-mêmes et exposées quotidiennement aux risques du travail pénible au profit des investisseurs et des grands propriétaires fonciers qui ont accaparé les terres de la paysannerie. Pendant la décennie post révolution en Tunisie, les accidents de la route que subissent les travailleuses agricoles ont fait beaucoup d’échos. Ces femmes allant travailler dans les champs se font transporter dans des véhicules de particuliers sans aucune mesure de sécurité est certain accident leur été fatales[16]. Ainsi les accidents de la route qui ont secoué le pays ne sont pas juste une question de moyen de transport mais plutôt liée aux systèmes de production et l’accaparement de ses moyens provoquant entre autres cette féminisation du travail agricole[17].

Il est également essentiel de prendre en compte les répercussions nationales de ces transformations agraires. En effet, en perdant cette paysannerie qui contribuait à l’approvisionnement du marché local, le pays a vu sa dépendance alimentaire croître au fil des années, entraînant une augmentation constante des importations de denrées alimentaires. Les investisseurs et grands propriétaires, devenus les principaux producteurs, privilégient désormais la production destinée à l’exportation plutôt que de se concentrer sur le marché local. Cette orientation a poussé l’État tunisien à importer de plus en plus, engendrant un déséquilibre dans la balance alimentaire du pays qui devient négative.

De plus, ce modèle de production favorise une surexploitation des ressources hydriques en produisant et en exportant des produits consommateurs d’eau, mais qui ne génèrent pas de valeur ajoutée significative. Cela entraîne un déficit économique considérable, accentuant les défis auxquels le pays doit faire face.

les semences paysannes; levier de l’indépendance et du développement 

Depuis une dizaine d’années et surtout après la révolution, une conscience générale autour du sujet des semences paysannes et de leur importance a vu le jour. Quelques paysans semenciers ont pu, petit à petit, reproduire leurs semences et ont commencé à les disséminer auprès des autres paysans et paysannes intéressé.e.s. Ces actions ont été consolidées par la présence de la Banque Nationale des Gènes et de son  programme de reproduction et dissémination des semences paysannes . En dépit du fait que ces actions soient limitées à un cercle restreint de passionnés,   la discussion autour du sujet s’est développée au fil  des dernières années et a même permis de créer un réseau assez large et conséquent de paysans semenciers faisant l’échange des semences et notamment du savoir-faire paysans[18].

La récupération de ces semences n’est pas juste en guise de redonner aux paysannes et paysans le droit d’accès aux semences paysannes et produire localement, elle va au-delà  et touche quasiment tous  les secteurs économiques et sociaux. En effet, une production locale des denrées alimentaires permettra petit à petit de rompre le cycle d’endettement et de dépendance alimentaire de l’État. Ainsi la balance alimentaire et économique va virer vers le positif et aura des retombées bénéfiques sur le marché local et l’accès à l’alimentation de la  population. En parallèle, en sédentarisant la paysannerie dans les régions locales et en leur redonnant accès aux moyens de production dont les semences, plus d’emplois décents dans les régions rurales  vont être disponibles et vont  réactiver la boucle économique dans ces régions et créer de la richesse[19]. Cette migration inverse va aussi permettre de faire retomber la pression énorme que subissent les villes tunisiennes et allègera les dépenses publiques sur leurs alentours. 

Ainsi l’idée de se focaliser sur une production alimentaire locale en se reposant sur les semences paysannes en tant que levier  de développement local  peut être une solution durable et viable à la Tunisie surtout en ces périodes de crises.

Les alternatives en Tunisie et leur application

A la fin du siècle précédent, des mouvements internationaux ont émergé en présentant une alternative à ce système et le concept de « Souveraineté Alimentaire » a été défini par le mouvement « La Via Campesina » lors du Sommet de l’alimentation organisé par la FAO à Rome en 1996[20]. Une des principales revendications du concept de « Souveraineté Alimentaire » est la lutte pour la biodiversité et les semences paysannes et la lutte contre l’emprise des multinationales sur le secteur des semences. Ainsi, l’utilisation des semences paysannes est présentée comme une alternative viable et durable pour le secteur agricole et surtout pour les agriculteurs, une alternative qui leur donnerait le droit de choisir leurs semences, de les reproduire et de les échanger entre eux. Les semences paysannes, qui ont toujours existé depuis le début de la sédentarisation des humains et depuis le début de l’activité agricole, ont été transmises entre les générations d’agriculteurs, elles représentent la source de leur autonomie et assurent leur indépendance et donc leur souveraineté.

En suivant cette alternative, on opte pour une agriculture diversifiée et respectueuse de l’environnement contrairement aux modèles agricoles présents qui se basent sur l’intensification des cultures et la priorisation des monocultures hautement consommatrices en eaux, en pesticides et en engrais chimiques. Ainsi, ce modèle permet aux agriculteurs de produire de la nourriture pour les populations d’une façon écologique et ceci est l’une des premières voies de lutte contre les changements climatiques.

En Tunisie, l’orientation vers la souveraineté alimentaire est une question d’orientation politique qui doit mettre les paysannes et paysanne au cœur de système alimentaire et qui doit questionner le système de production actuel  et mettre en place un système de production en faveur d’une agriculture vivrière respectueuse de l’environnement et qui favorise la production locale en donnant à la paysanneries accès  aux moyens de production et aussi aux financements qui leur permettent à eux et à leur production une durabilité au fil du temps.

Recommandations:

  1. Etablir une stratégie nationale de mise en valeur des semences paysannes en se basant sur les étapes suivantes:
  • Appuyer La banque nationale des gènes est lui donner le support possible pour effectuer les recherches nécessaires afin de retrouver les semences autochtones et les multiplier pour créer un stock considérable des différentes variétés de semences.
  • Travailler sur la vulgarisation de l’utilisation de ces semences chez les paysans et paysannes et veiller (sous la tutelle de la BNG) a les disséminer autour d’eux. multiplication des semences
  1. Adapter la législation existante et l’adopter.

Modifier et mettre à jour la législation en vigueur pour prendre en compte l’incorporation des semences paysannes ainsi que leur préservation, reproduction et distribution.

  1. Revoir et repenser la politique agricole existantes en faveur d’une politique agricole qui pousse vers une autosuffisance basée sur les semences paysannes et l’appui des paysans et paysannes. Cette orientation doit recentrer la production vers le marché local et limiter l’exportation des produits agricoles.
  2. Ces stratégie et politique agricoles doivent au fur et à mesure redonner accès aux autres moyens de production pour les paysannes et paysans:
  • Redistribution du fonciers en régularisant la situation des terres domaniales et aux terres tribales.
  • Privilégier l’accès aux ressources hydriques pour les paysannes et paysans produisant pour le marché local.
  • Donner les moyens financiers aux paysans et paysannes et les privilégier quant aux subventions et aides à la production.

[1]http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/revolution-verte[2]Hafedh Setthom, Pouvoir urbain et paysannerie en Tunisie, Cérès production 1992. p72.[3]Hafedh Setthom, Pouvoir urbain et paysannerie en Tunisie, Cérès production 1992. p183.[4] https://www.contrepoints.org/2020/07/03/375129-racisme-esclavage-et-colonies-lhistoire-meconnue[5]Samir Amin, L’agriculture paysanne, la voie de l’avenir!, CETIM publication n°41, Genève 2017.[6]Bush(R.) & Martinello (G.), Food Riots and Protest: Agrarian Modernizations and Structural Crises,2017.https://www.researchgate.net/publication/311628519_Food_Riots_and_Protest_Agrarian_Modernizations_and_Structural_Crises[7]Bush(R.) & Martinello (G.), Food Riots and Protest: Agrarian Modernizations and Structural Crises,2017.https://www.researchgate.net/publication/311628519_Food_Riots_and_Protest_Agrarian_Modernizations_and_Structural_Crises[8] Banque Mondiale, 1996. https://www.banquemondiale.org/fr/topic/aghttps://www.banquemondiale.org/fr/topic/agriculture/brief/food-security-update/what-is-food-securityriculture/brief/food-security-update/what-is-food-security[9] IPES-Food, 2023. Rompre le cycle des systèmes alimentaires non durables, de la faim et de la dette https://www.ipes-food.org/_img/upload/files/DebtFoodCrisis_FR.pdf [10]https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Evaluation-Reports/Evaluation-Reports-_Shared-With-OPEV_/00702707-FR-TUNISIE-PROGRAMME-AJUSTEMENT-DU-SECTEUR-AGRICOLE-PPER01.PDF[11]AYEB (H.) & BUSH (R.), Food Insecurity and Revolution in the Middle East and North Africa, Habib Ayeb & Ray Bush 2019, available at: https://www.cambridge.org/core/books/food-insecurity-and-revolution-in-the-middle-east-and-north-africa/074956CEB76745F002560325D1ECB00A[12] Gana, Alia. « Restructurations agricoles en Tunisie : adaptations et différenciation », Autrepart, vol. 46, no. 2, 2008[13]Aymen Amayed,” Les semences locales, une histoire de dépossession”, 2020. https://houloul.org/fr/2020/12/12/les-semences-locales-une-histoire-de-depossession/ [14]Hafedh Setthom, Pouvoir urbain et paysannerie en Tunisie, Cérès production 1992. p31.[15]Hafedh Setthom, Pouvoir urbain et paysannerie en Tunisie, Cérès production 1992. p269[16]https://houloul.org/fr/2023/03/30/transport-des-travailleuses-agricoles-vers-la-formalisation-et-linstauration-des-droits[17]هيثم صميدة ڨاسمي، النساء الفلاحات التونسيات: التهميش المركب. عدسات جندرية عدد 2، 2022-2023[18] https://ccfd-terresolidaire.org/en-tunisie-une-fete-pour-les-semences-paysannes-et-la-permaculture[19] Max Ajl, A people’s Green New Deal, Pluto Press2021, P115. https://www.plutobooks.com/9780745341750/a-peoples-green-new-deal[20]une déclaration du forum des ong adressee au sommet mondial de l’alimentation, disponible sur: fao Food and Agriculture Organization for the United Nations >http://www.fao.org/wfs/begin/paral/cngo-f.htm.org/wfs/begin/paral/cngo-f.htm”

Références bibliographiques
Le contributeur

Aymen AMAYED

Aymen Amayed est chercheur associé à l'Initiative de réforme arabe. Agronome, chercheur et activiste, il a travaillé dans la société civile tunisienne et s'est engagé auprès de multiples organisations et mouvements sociaux populaires. Ses principales recherches et travaux portent sur les questions environnementales et écologiques avec un accent particulier sur la question agraire, la souveraineté alimentaire, l’accès aux ressources, le climat et la justice sociale et climatique en Tunisie et en Afrique du Nord.

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