La rubrique Système Politique englobe les acteurs, lois/réglementations et politiques publiques relatives aux pouvoirs de l’Etat tels que reconnus par la Constitution (Exécutif, législatif, judiciaire, local) ainsi qu’aux rapports d’équilibre qu’ils entretiennent entre eux.
Les notes publiées portent également sur des acteurs essentiels à la démocratie tels que les syndicats, les médias, les associations, les partis politiques et plus largement toute entité de représentation des citoyens.
L’équilibre entre ces pouvoirs, le respect de la Constitution et la bonne santé du système politique tunisien tiennent une place centrale dans cette rubrique.
Aujourd’hui l’établissement de la télévision tunisienne se trouve devant une épreuve de sauvetage. Etant une entreprise publique dotée d’une mission d’intérêt général, la télévision tunisienne nationale doit effectuer des gains pour améliorer ces performances et sa compétitivité, tout en respectant la transparence et les principes de la redevabilité. Cette balance est toujours envisageable. C’est là où la bonne gouvernance trouve toute sa place, et surtout, une gestion rationnelle du financement.
Ce policy brief décrit la réalité du procès militaire en Tunisie, les violations des droits de l'homme dans ces procès, et évalue les lois nationales en la matière et leur conformité avec les standards internationales de justice, pour finir par un ensemble de propositions et d'alternatives pour mettre fin aux violations des droits de l'homme imposées aux justiciables civils, ainsi qu'un certain nombre de recommandations aux autorités politiques tunisiennes et aux organisations et activistes de la société civile et politique tunisienne, en tant que force de proposition.
Il semble que le projet de construction par la base incarne le changement souhaité par Kais Saied. S’il ne l’a plus mentionné depuis son investiture, le président en a brièvement parlé lors de sa campagne électorale, sans pour autant susciter de réactions de la part de la sphère politique et intellectuelle. Cela s’explique principalement par le fait que cette dernière pratique la politique de l’autruche, ignorant la possibilité qu’un tel projet puisse être mise en œuvre. C’est peut-être ce qui a poussé plusieurs personnes à soutenir Kais Saied, considérant qu’il est incapable de changer les règles du jeu politique ; la scène politique étant monopolisée par certains partis qui convergent et divergent selon leurs positions et leurs intérêts.
Le projet de construction démocratique par la base a démarré fin 2011 avec le début de la première campagne de boycott des élections de l'Assemblée nationale constituante. Le trio de Kais Saied, Ridha El Mekki Lénine et Sonia Charbti ont formé le premier noyau du projet, les forces de la Tunisie Libre rejoignant ainsi le professeur de droit constitutionnel.
Résumé Depuis la mise en application de la Constitution de 2014, la gouvernance en Tunisie s’est trouvée confrontée à une instabilité et un déséquilibre politiques constants. Deux phases électorales ont suffi à révéler les dysfonctionnements du système politique et son inadéquation avec la réalité du pays. Il en a résulté la dispersion du pouvoir exécutif, désormais
la démocratie électronique est présentée comme une alternative pouvant renforcer la communication et la confiance entre le peuple et ses représentants.