Résumé exécutif
Depuis plus de deux décennies, les plages de la banlieue sud de Tunis sont interdites à la baignade à cause des dépassements de l’ONAS Office National de l’Assainissement et des industriels provoquant la dénaturation de ces plages.
Ce policy brief se propose d’analyser la problématique de la pollution marine affectant cette zone, dans le but de formuler des solutions et des recommandations appropriées pour la réduire.
Introduction
Les plages de la banlieue Sud de Tunis étaient considérées comme une source de richesse naturelle. Mais cet écosystème souffre, depuis des années, de l’état de son littoral qui a connu une dégradation importante, voire catastrophique.
Actuellement, la situation est devenue insupportable, en effet, 95000 m3 par jour d’eau usées sont traités dans la banlieue sud et dont une grande partie est déversée directement dans la mer. La problématique liée à cette pratique est la non-conformité des ces eaux traités aux normes tunisiennes NT.10602[1], relative aux rejets d’effluents dans le milieu hydrique.
En raison d’une gestion inadéquate des ressources en eau et de leur rareté, l’ensemble de la Tunisie est confrontée à une pénurie d’eau. Afin de remédier à cette situation, il est impératif de mettre en place des solutions durables pour exploiter les eaux usées traitées. Les décideurs doivent en prendre conscience et chercher des solutions à long terme qui abordent les différentes sources de pollution, notamment les rejets des eaux usées non traitées par l’ Office National de l’Assainissement (ONAS Office National de l’Assainissement ), les industries et les habitations non raccordées.
Soulèvement de la banlieue Sud :
Les habitants de la banlieue Sud de Tunis ont exprimé leur indignation et leur colère lors d’un mouvement de protestation “Le mouvement citoyen contre la pollution”[2] et plus spécifiquement contre l’accélération de son rythme au cours des dernières années, qui a provoqué des odeurs désagréables et a visiblement endommagé la biodiversité locale. Ils affirment que cette situation a également eu un impact négatif sur l’économie locale. Les manifestants se sont massivement mobilisés le 12 septembre 2021[3] pour dénoncer l’inaction des autorités compétentes et des différents gouvernements à l’égard de la dénaturation de la plage de leur région.
Les analyses faites par le ministère de la santé ,ont révélées une contamination bactériologique accrue causée principalement par les eaux usées rejetées par l’ONAS Office National de l’Assainissement . Par conséquent, le 9 juin 2022, le ministère de la santé a déclaré que la baignade est interdite dans les plages de Radès, Ezzahra et Hammam Lif[4].
Déficiences multi-niveaux de l’ONAS Office National de l’Assainissement
Les stations de traitement ne fonctionnent pas selon les normes et ne répondent plus au besoin actuel en matière d’assainissement, en effet, l’ONAS Office National de l’Assainissement rejette les eaux usées non traitées dans l’oued Méliane, qui est une pratique assez courante en Tunisie[5].
En raison du dysfonctionnement de l’ONAS Office National de l’Assainissement et de l’inexécution de ses missions sous prétexte qu’il ne dispose pas des moyens humains , logistiques et matériels pour traiter l’eau comme il se doit, en effet le nombre d’agent de l’ONAS Office National de l’Assainissement a diminué de 5000 agents en 2000 à 3241 agents en 2020[6].
D’après le dernier rapport du Ministère des Finances sur les entreprises publiques, l'(ONAS Office National de l’Assainissement ) a vu son endettement envers les banques étrangères augmenter de 8,5% par rapport à l’année précédente, soit une valeur de 58,0 millions de dinars (MD) pour atteindre un total de 741,7 MD en 2021. En parallèle, l’ONAS Office National de l’Assainissement doit environ 287 MD à l’Etat, 240 MD à ses fournisseurs, 22,9 MD à des établissements publics, et 1,9 MD à des caisses sociales, soit un montant total de 1293,5 MD[7].
Pollution marine par les déchets industriels
Une pollution chimique est provoquée par le déversement des déchets toxiques par les industries de la région directement et d’une manière anarchique et illégale dans les oueds principalement oued Méliane sans respecter le décret N° 85-56 du 2 Janvier 1985[8] portant organisation des rejets des déchets dans le milieu récepteur (mer, lacs, sebkhas, cours d’eau, nappes souterraines, etc.).
Malgré la législation en vigueur, l’unité de traitement des effluents industriels dans la station d’épuration de Radès a été endommagée par les eaux usées provenant d’industries qui n’ont pas assuré le prétraitement adéquat[9]. Ceci sans compter les déversements directs et illicites de ces rejet dans la mer par les industriels[10]. Même en cas de recours à la législation, l’article 139 du code des eaux 2017 stipule que toute infraction condamnée est passible d’une amende de 100 TND à 1000 TND[11] qui reste un montant très faible pour être dissuasif.
Négligence des différents acteurs environnementaux
La responsabilité globale de cette situation de dépassement des industriels et de l’ONAS Office National de l’Assainissement incombe au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) qui coordonne les travaux en matière de développement durable et prend toutes les mesures adéquates en vue de la protection de l’environnement et aux diverses agences sous tutelles : – l’Office National de l’Assainissement qui est responsable de protéger la santé et la salubrité publique ainsi que l’environnement contre les risques liés aux rejets des eaux usées
– l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPEAgence Nationale de Protection de l’Environnement ) a pour rôle la protection des ressources en eau contre la pollution et contre le gaspillage , la protection du milieu naturel contre la pollution hydrique et la sensibilisation du public pour la protection de l’environnement, Selon la loi organique n°95-68 sur les communes, la collecte des déchets relève de la responsabilité des collectivités locales. En ce qui concerne la gestion et l’élimination des déchets, la loi n°96-41 attribue cette tâche à l’ANPEAgence Nationale de Protection de l’Environnement une fois la collecte effectuée[12].
– L’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGEDAgence Nationale de Gestion des Déchets ) qui assure l’amélioration de la qualité de vie des citoyens en mettant en place les programmes nationaux de gestion durable des déchets en Tunisie.
– Le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITETCentre International des Technologies de l’Environnement de Tunis ) qui a pour rôle d’analyser les échantillons d’eau usées et de publier les résultats de ces analyses.
La multitude des acteurs, les différents niveaux de négligence avec la non-application des lois stipulées, et la poursuite de ces pratiques entraînera une crise sanitaire et un désastre socio-économique et environnemental.
Ces dépassements et la non-conformité aux normes au cours du traitement ainsi que le rejet aléatoire des effluents industriels ou ménagers provoquent visiblement la détérioration de la qualité de l’eau, qui s’est transformée en un foyer de bactéries provoquant la propagation de maladies, notamment les maladies dermatologiques et le choléra[13], en plus de l’extinction de nombreuses formes de vie marines[14] , sans oublier les fâcheuses répercussions sur le tourisme et l’économie. La pollution de la plupart des plages a engendré la perte des petits métiers libéraux.
En 2019, la société civile a effectué une première analyse bactériologique de la mer d’Ezzahra à l’Institut Pasteur, suivie d’une autre en juillet 2020 dans un laboratoire du CITETCentre International des Technologies de l’Environnement de Tunis . Les résultats de ces analyses ont confirmé la présence de niveaux élevés de pollution dans la mer d’Ezzahra, avec une concentration de 350 germes fécaux pour 100 ml d’eau à 150 mètres d’Oued Méliane. Cette concentration est 3,5 fois supérieure à la limite autorisée selon les normes tunisiennes. En outre, la zone de Radès est la plus menacée par l’eutrophisation, avec une forte pollution en phosphore total et en chlorophylle-a.
La mer de Rades détériorée par les centrales électriques et les vidanges des bateaux
Les centrales électriques de Radès se procurent de l’eau depuis le canal de navigation situé à côté du port de Radès alors que leurs eaux chaudes sont évacuées dans un canal qui se déverse ensuite dans le golfe de Tunis, Le débit des eaux de refroidissement des différentes centrales électriques de Radès atteint 58 m3/s. Ces eaux sont réchauffées à environ +6°C[15] ce qui constitue un grave danger pour la faune et la flore marine.
En effet, l’équipe du ministère de la Santé Publique a procédé, de son côté, au prélèvement d’un échantillon de l’eau du canal[16] pour le soumettre à des analyses physico-chimiques et voir si sa pollution est à l’origine de la mort de milliers de poissons.
Selon les premières analyses, ces poissons auraient succombé à un manque d’oxygène provoqué par la pollution du canal. Cette catastrophe est venue encore une fois prouver le degré de pollution des plages de la banlieue sud transformées en de vrais dépotoirs marins.
Outre la pollution chimique provoquée par le déversement des eaux utilisées par la centrale de la STEGSociété Tunisienne de l’Electricité et du Gaz , Ce rejet d’eaux chaudes est donc une source de préoccupation majeure pour l’environnement de la région.
De plus, lorsque les bateaux rentrent au port de Rades, les opérations de vidange et de dégazage de leurs réservoirs sont souvent effectuées de manière irresponsable ce qui entraine une pollution chimique volontaire considérable. Cette pratique vient à l’encontre du décret N° 2002-693 du 1er Avril 2002[17], qui définit les conditions et les modalités pour la récupération des huiles lubrifiantes et des filtres usagés afin de garantir leur gestion rationnelle et d’éviter leur rejet dans l’environnement. Les règles de ce décret ne sont pas respectées, ce qui a un impact négatif sur la qualité de l’eau et de l’air.
Les quartiers non raccordés
les nouvelles habitations non raccordées aux égouts de l’ONAS Office National de l’Assainissement , tel que les villes de Radès, Mornag, Fouchana et Zaghouan déversent les eaux usées directement dans l’Oued Méliane sans prendre compte du décret n° 79-768 du 8 septembre 1979[18], réglementant les conditions de branchement et de déversement des effluents dans le réseau public d’assainissement. Ce problème provient des institutions de l’État qui ne raccordent pas ces quartiers ce qui provoque la pollution de la mer par ces eaux usées.
Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux dénonce cette situation, selon Mme Labiadh , responsable en justice environnementale au FTDESForum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux : les nouvelles habitations non raccordées aux égouts de l’Office national de l’assainissement, le « réseau défectueux » de cet organisme avec des pannes récurrentes sont parmis les principales cause de cette pollution massive[19].
Vers une économie circulaire
Il faut créer une coopération entre tous les acteurs administratifs pour pousser vers un traitement de l’eau et sa valorisation conforme à l’économie circulaire par l’utilisation d’eau non conventionnelle par exemple, pour le refroidissement par la STEGSociété Tunisienne de l’Electricité et du Gaz , qui à son tour est utilisée dans une phase ultérieure pour l’agriculture irriguée des régions de la banlieue sud dans le cadre de l’objectif de l’Agenda 21[20] qui est un programme d’action qui aborde les problèmes urgents d’aujourd’hui et cherche aussi à assurer la vision commune pour un développement durable de la Tunisie de demain.
L’utilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation représente une stratégie décisive pour protéger les ressources limitées en eau de la Tunisie en exploitant les ressources non conventionnelles telles que les eaux usées traitées.
En 1965, l’irrigation avec des eaux usées traitées issues de la station d’épuration de Choutrana 2, a été utilisée sur 1200 hectares d’agrumes dans la région de la Soukra. Depuis 1987, la politique de réutilisation des eaux usées traitées a été renforcée et les périmètres irrigués avec ces eaux sont régulièrement planifiés dans le secteur. En 2019, 22% d’eaux traitées ont été réutilisées dans l’irrigation de périmètres agricoles aménagés, terrains de golf et espaces verts[21].
Par conséquent, il est possible d’appliquer la même solution de valorisation utilisée dans la station d’épuration de Choutrana 2[22] à celle de Sud Méliane.
Un projet clé dans la purification des eaux usées
Il est indispensable d’accélérer les travaux de réhabilitation et d’extension de la station d’épuration Sud Méliane qui ont commencé depuis Octobre 2020. En effet, le renforcement par les ouvrages du traitement tertiaire, le traitement des odeurs et la cogénération pour produire de l’énergie électrique afin de réduire les impacts néfastes dont la région entre dans le cadre du projet DEPOLMED[23].
Il est possible d’améliorer ce projet en tenant compte du fait que la station d’épuration est actuellement en phase de régénération. Cela peut être accompli en mettant en avant les opportunités de valorisation des eaux usées traitées :
Irrigation pour les cultures :
Dans l’agriculture pour l’irrigation des terres agricoles de la région de Morneg au lieu de pomper l’eau des nappes afin de préserver les ressources naturelles.
Engrais verts issus des boues d’épuration :
Les boues d’épuration présentent un intérêt agronomique important comme amendement et peuvent se substituer aux engrais chimiques qui ont un fort impact environnemental et sociétal. En effet, la valorisation est effectuée à partir de l’épandage des boues ou bien à partir du compostage.
En France, l’agriculture est une filière majeure dans la gestion des eaux usées en valorisant les boues résiduaires urbaines. Chaque année, 70 % des boues d’épuration sont valorisées par compostage ou épandage agricole, avec un taux de valorisation supérieur à 80 % dans les services d’assainissement gérés par les entreprises de l’eau.
La valorisation agricole des boues d’épuration est une solution bénéfique, une solution gagnant-gagnant pour les agriculteurs et les collectivités locales. Elle permet d’utiliser les propriétés fertilisantes de ces matières organiques à moindre coût pour les exploitants agricoles tout en utilisant la capacité épuratrice des sols. Cette solution génère également des revenus complémentaires pour les collectivités locales et leurs services d’assainissement. Ainsi, la valorisation agricole des boues d’épuration est une solution avantageuse sur les plans économique et écologique pour toutes les parties prenantes.
Les boues d’épuration des eaux usées valorisées dans le domaine de la poterie artisanale
La valorisation des boues d’épuration des eaux usées dans le domaine de la poterie artisanale consiste à utiliser ces boues comme matière première pour la fabrication d’objets en céramique, cette pratique est utilisée dans la fabrication de l’artisanat marocain[24]. Les boues d’épuration sont riches en minéraux et en nutriments tels que le phosphore, le potassium et l’azote. Elles peuvent donc être utilisées comme matériau de base dans la production de poteries. Les boues d’épuration sont généralement mélangées avec de l’argile et d’autres matériaux pour former une pâte céramique.
Cette pratique contribue à la réduction de l’impact environnemental des activités de poterie artisanale en évitant l’utilisation de matières premières plus polluantes.
En outre, l’utilisation de boues d’épuration dans la production de poteries peut améliorer les propriétés physiques et chimiques de la céramique, en particulier en ce qui concerne sa résistance et sa porosité. Les boues d’épuration peuvent également améliorer la texture et la couleur de la céramique, ce qui peut être un avantage esthétique pour les potiers.
Cependant, il est important de noter que l’utilisation de boues d’épuration dans la production de poteries doit être effectuée avec précaution en respectant les normes de sécurité et de qualité pour garantir la sécurité des produits finis. Les boues doivent être traitées pour éliminer tout contaminant potentiel avant d’être utilisées.
Prétraitement obligatoire pour les industriels
Les autorités concernées doivent instaurer l’interdiction des rejets directs dans les oueds par les industries de la région et les inciter à construire leurs propres stations d’assainissement et faire le prétraitement avec le renforcement r des lois dissuasives par les agents de l’ANPEAgence Nationale de Protection de l’Environnement et de l’APALAgence de protection et d’aménagement du littoral sous peine des pénalités strictes s qui conduiront à la fermeture de l’usine.
Prenant en considération le principe de « pollueur payeur » qui indique que les pollueurs doivent supporter les coûts engendrés par la pollution résultant de leurs propres activités, y compris le coût des mesures prises pour prévenir, combattre et éliminer cette pollution, et les coûts liés à la réparation.
Recommandations :
Le ministère de l’environnement
- appliquer le principe de “ pollueur payeur” : principe juridique et économique régie par l’article L. 110-1 du projet du Code de l’environnement[25], comme concept central des sanctions punitives. Cela passe par le relèvement du plafond des sanctions financières et des amendes imposées aux pollueurs.
L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APALAgence de protection et d’aménagement du littoral )
- mettre fin aux dépassements des usines polluantes par le renforcement du contrôle et du suivi de l’état du littoral de la banlieue Sud de Tunis sous peine d’application de sanction et l’arrêt de l’activité.
L’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPEAgence Nationale de Protection de l’Environnement )
- envoyer une équipe périodiquement pour prélever des échantillons et faire les analyse nécessaires pour suivre l’évolution des rejets polluants et des installations de traitement des rejets.
l’APALAgence de protection et d’aménagement du littoral et l’ANPEAgence Nationale de Protection de l’Environnement
- se conformer strictement à la législation en vigueur avec ses éventuels amendements, ainsi que les conventions nationales et internationales et assurent l’application vigoureuse de la loi contre toutes infractions
Le ministère de la santé
s’impliquer davantage et ne pas se contenter de lister les plages interdites à la baignade dans la banlieue sud, ceci en menant des campagnes de sensibilisation sur terrain et sur les réseaux sociaux pour illustrer la gravité de la situation.
[1] Banlieue sud de Tunis: La mise en agenda du problème de la pollution marine, Khouloud Ayari, Arab reform initiative, 20/01/2020 https://www.arab-reform.net/fr/publication/banlieue-sud-de-tunis-la-mise-en-agenda-du-probleme-de-la-pollution-marine/ [2] Idem [3] Banlieue sud : Mouvement de protestation des habitants pour dénoncer la pollution de l’eau de mer, Espace manager, 05/09/2021 https://www.espacemanager.com/banlieue-sud-mouvement-de-protestation-des-habitants-pour-denoncer-la-pollution-de-leau-de-mer.html [4] Déversement des eaux usées en banlieue sud de Tunis : une mer d’excréments, Aïda Delpuech, 08/10/2021 onas Office National de l’Assainissement /”>https://inkyfada.com/fr/2021/10/08/pollution-banlieue-sud-tunis-mer-plage-analyses-eaux-usees-onas Office National de l’Assainissement / [5] Eaux Usées Non-Traitées Dans Le Milieu Récepteur : A Qui La Faute ?, Mohsen Kalboussi, Nawaat, 22/06/2018 https://nawaat.org/2018/06/22/eaux-usees-non-traitees-dans-le-milieu-recepteur-a-qui-la-faute/ [6] Site officiel de l’ONAS Office National de l’Assainissement , moyens et ressources humaines onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/En/page.php?code=10″>http://www.onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/En/page.php?code=10#? [7] ONAS Office National de l’Assainissement : Accusé d’être un pollueur majeur, ses dettes extérieures bondissent à 741,7 MD, Mohamed Ben Abderrazek, Tunisie Numérique, 19 Janvier 2023 onas Office National de l’Assainissement -accuse-detre-un-pollueur-majeur-ses-dettes-exterieures-bondissent-a-7417-md/”>https://www.tunisienumerique.com/onas Office National de l’Assainissement -accuse-detre-un-pollueur-majeur-ses-dettes-exterieures-bondissent-a-7417-md/ [8] ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL & SOCIAL DE LA CENTRALE A CYCLE COMBINE DE RADES, Jica, Décembre 2013 https://libportal.jica.go.jp/library/Data/DocforEnvironment/EIA-EPC/Africa/TuniPCP/EIA.pdf [9] Banlieue sud de Tunis: La mise en agenda du problème de la pollution marine, Khouloud Ayari, Arab reform initiative, 20/01/2020 https://www.arab-reform.net/fr/publication/banlieue-sud-de-tunis-la-mise-en-agenda-du-probleme-de-la-pollution-marine/ [10] Sources de pollution dans le Golfe de Tunis, Openstreetmap https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/sources-de-pollution-dans-le-golfe-de-tunis_657428#11/36.7037/10.3052 [11] Code des eaux et ses textes d’application https://www.droit-afrique.com/uploads/Tunisie-Code-2017-eaux.pdf [12] Loi organique n° 95-68 du 24 Juillet 1995 modifiant et complétant la loi organique des communes https://legislation-securite.tn/law/41764 [13] Maladies liées à l’eau, Solidarités Internationales https://www.solidarites.org/fr/aider-plus-loin-temoigner/combattre-les-maladies-hydriques/maladies-liees-a-leau-lexique/ [14] Vie sous-marine, Les espèces marines menacées, The world Bank https://datatopics.worldbank.org/sdgatlas/fr/goal-14-life-below-water/ [15] ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL & SOCIAL DE LA CENTRALE A CYCLE COMBINE DE RADES, Jica, Décembre 2013 https://libportal.jica.go.jp/library/Data/DocforEnvironment/EIA-EPC/Africa/TuniPCP/EIA.pdf [16] Plages de Radés, Ezzahra et Hammam-Lif: De vrais dépotoirs marins, Espace Manager,7/09/2015 –https://www.espacemanager.com/plages-de-rades-ezzahra-et-hammam-lif-de-vrais-depotoirs-marins.html [17] Ibid 15 [18] Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement et du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises du 26 mars 2018, fixant les valeurs limites des rejets d’effluents dans le milieu récepteur. onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/Ar/image.php?id=964″>http://www.onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/Ar/image.php?id=964 [19] Mobilisation citoyenne contre la pollution marine, Lapresse, sep 2021 https://www.lapresse.ca/international/afrique/2021-09-13/tunisie/mobilisation-citoyenne-contre-la-pollution-marine.php#:~:text=Des%20Tunisiens%20forment%20une%20cha%C3%AEne,selon%20eux%20un%20risque%20sanitaire. [20] Agenda21-Objectif de développement durable, Novethic https://www.novethic.fr/lexique/detail/agenda-21.html [21] Word Bank documents, http://bitly.ws/EBtR [22] Observation de terrain lors d’une sortie d’étude le 15 Mars 2023, organisé par l’institut supérieur des sciences et technologie de l’environnement au centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITETCentre International des Technologies de l’Environnement de Tunis ). [23] PROGRAMME D’ASSAINISSEMENT CONTRIBUANT A LA DEPOLLUTION DE LA MEDETERANNEE, Site officiel de l’ONAS Office National de l’Assainissement onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/upload/pdf/Note_SUD_MELLIANE_fr.pdf”>http://www.onas Office National de l’Assainissement .nat.tn/upload/pdf/Note_SUD_MELLIANE_fr.pdf [24] Valorisation des boues d’épuration des eaux usées dans le domaine de la poterie artisanale, M. MONKADE et al. , Juillet 2021 https://www.revue-ein.com/article/valorisation-des-boues-d-epuration-des-eaux-usees-dans-le-domaine-de-la-poterie-artisanale [25] Le principe payeur pollueur, qu’est-ce que c’est? les agences de l’eau http://bitly.ws/EBu2