Depuis l'indépendance, la Tunisie a connu des périodes de réforme des politiques éducatives, face au taux d’analphabétisme élevé de la population, l'éducation s'est focalisée sur les contenus, pour s’orienter quelques années plus tard vers l'approche par objectifs, puis lorsque cette approche s'est avérée être un échec, elle a été remplacée par l’approche par compétences, dès lors les innovations dans les domaines des sciences de l'éducation ont cessé en Tunisie, mais se sont poursuivies dans le monde. La Tunisie n'a pas bénéficié de ces recherches et s'est retrouvée piégée dans d’anciennes méthodes depuis plus de deux décennies, ce qui a provoqué une chute des résultats et une baisse du taux de réussite scolaire et c’est ce qu’aborde et explique ce Policy Brief en plus de proposer des solutions afin d’éviter les lacunes du système actuel.
L'éducation figure parmi les secteurs vitaux de tout pays, elle est même considérée comme un facteur contribuant à l’édification des civilisations en raison de son rôle important dans l’approvisionnement de l’état en ressources humaines primordiales à la dynamisation de sa vie économique. De plus, la qualité de l'éducation est devenue un critère de classification pour distinguer entre les pays en développement ou les pays développés. En outre, offrir une éducation de qualité est l'un des objectifs de développement durable (quatrième objectif).